TYPE CTS : Chapitaux, tentes et structures
Mesures applicables
Stucture itinerant
Structure implantation prolongée
Établissement fixe par conception
Organisation générale de la sécurité
Établissement du type structure à étage
CTS 1 - Établissements assujettis
§ 1. Le présent chapitre du livre IV complète les dispositions du livre I du règlement de sécurité.
Il fixe les prescriptions applicables aux chapiteaux, tentes et structures.
(Arrêté du 6 mars 2006) « Les autres livres, titres, sections et articles du règlement ne sont pas applicables, sauf s’ils sont expressément mentionnés dans la suite du présent chapitre. »
§ 2. Les dispositions du présent chapitre s’appliquent aux établissements destinés par conception à être clos en tout ou partie et itinérants, possédant une couverture souple, à usage de cirques, de spectacles, de réunions, de bals, de banquets, de colonies de vacances, d’activités sportives, etc., dans lesquels l’effectif total du public admis est supérieur ou égal à cinquante personnes.
§ 3. Les établissements pouvant recevoir plus de (Arrêté du 6 mars 2006) « dix-neuf » personnes mais moins de cinquante personnes sont soumis aux seules dispositions de (Arrêté du 23 janvier 2004) « l’article CTS 37 ».
§ 4. Les établissements comportant deux niveaux (structures à étage) sont soumis aux seules dispositions du sous-chapitre V, quel que soit l’effectif du public accueilli et la durée de leur implantation.
§ 5. Les campings et les manèges forains ne sont pas visés par le présent type.
§ 6. Les établissements distants entre eux de 8 mètres au moins sont considérés comme autant d’établissements distincts pour l’application du présent règlement.
CTS 2 - Calcul de l'effectif
L’effectif maximal du public admis est déterminé suivant le mode de calcul propre à chaque type d’activité fixé pour les établissements faisant l’objet du livre II.
CTS 3 - Attestation de conformité
§ 1. L’attestation de conformité au présent règlement est délivrée par le commissaire de la République du département dans lequel l’établissement est construit, assemblé ou implanté pour la première fois, après avis de la Commission consultative départementale de la Protection civile.
Compte tenu des dispositions particulières d’exploitation de ces établissements, le propriétaire (Arrêté du 7 mars 1988) « ou le constructeur » doit au préalable faire appel à un » bureau de vérification », bureau centralisateur des demandes et habilité par le ministre de l’Intérieur dans les conditions prévues à l’article CTS 4.
(Arrêté du 7 mars 1988) » La demande du propriétaire ou du constructeur doit parvenir au bureau de vérification dans un délai tel qu’il permette à ce dernier de saisir la commission de sécurité au moins huit jours avant la date prévue pour la première implantation. «
§ 2. Le rapport du bureau de vérification doit porter sur les domaines suivants :
– la stabilité mécanique de l’ossature (montage et assemblage) ;
– la réaction au feu de l’enveloppe.
En ce qui concerne les autres vérifications techniques (chauffage, électricité, moyens de secours, etc.), il est fait appel aux personnes ou aux organismes agréés, en application notamment de l’article R. 143-34 du Code de la construction et de l’habitation. Toutefois, dans certains cas exceptionnels nécessitant une intervention immédiate, le bureau de vérification peut formuler un premier avis dans les domaines précités. Cet avis ne se substitue pas à l’intervention des personnes ou des organismes agréés qui doit être effectuée dans un délai maximal de deux mois après la première admission au public.
§ 3. Pour les établissements étrangers, la délivrance de l’attestation de conformité doit s’effectuer dans les mêmes conditions que pour les établissements nouveaux.
CTS 4 - Habilitation des bureaux de vérification
§ 1. Les conditions à remplir par les bureaux de vérification, candidats à l’habilitation du ministre de l’Intérieur, sont les suivantes :
a) Justifier d’une expérience professionnelle ;
b) Justifier des compétences techniques nécessaires dans les domaines visés à l’article CTS 3 (§ 2, 1er alinéa) ;
c) Être indépendants financièrement vis-à-vis des fabricants et des confectionneurs des établissements visés au présent chapitre ;
d) Ne pas effectuer la vérification d’établissements appartenant à une personne, une société ou un organisme dont ils sont salariés ;
e) Fournir l’engagement écrit de respecter les exigences réglementant la profession du spectacle, notamment en ce qui concerne les incompatibilités prévues à l’article L. 762-5 du Code du travail et les conditions de création de fonctionnement des entreprises de spectacles régies par l’ordonnance du 13 octobre 1945 ;
f) Adresser au commissaire de la République du département dans lequel le bureau de vérification a son siège social un dossier comprenant :
– les statuts de cet organisme ;
– les noms et les adresses de chacun des administrateurs ou des gérants et des membres du personnel de direction ;
– la liste du personnel de vérification avec ses qualifications et les références de ses activités antérieures ;
– les justifications demandées auxa, b, c, deteci-dessus et l’engagement d’agir en toute impartialité ;
– le tarif des honoraires.
§ 2. L’habilitation ne peut être accordée par le ministre de l’Intérieur qu’après avis favorable du commissaire de la République visé au paragraphe 1, f.
L’habilitation est accordée après avis de la commission centrale de sécurité pour une période maximale de cinq ans. La procédure de renouvellement est identique à celle suivie pour la première demande.
§ 3. L’habilitation peut être retirée à tout moment par arrêté du ministre de l’Intérieur pris après avis de la commission centrale de sécurité.
§ 4. Les bureaux de vérification sont tenus d’informer le commissaire de la République de tout changement survenant parmi leurs administrateurs ou gérants, leur personnel de direction et les agents chargés des vérifications.
§ 5. La liste des bureaux de vérification qui font l’objet d’une habilitation ou d’un retrait d’habilitation est publiée au Journal officiel.
CTS 5 - Implentation
§ 1. Les établissements doivent être implantés sur des aires ne présentant pas de risque d’inflammation rapide (Arrêté du 10 juillet 1987) » et être éloignés des voisinages dangereux « .
Les établissements recevant plus de 700 personnes ne doivent pas se trouver distants de plus de 200 mètres d’un point d’eau assurant un débit minimal de 60 mètres cubes/heure pendant une heure au moins. Si ces conditions ne peuvent pas être remplies, un service de sécurité incendie disposant de moyens hydrauliques suffisants doit être mis en place.
§ 2. Un passage libre, à l’extérieur, de 3 mètres de largeur minimale et de 3,50 mètres de hauteur minimale, doit être aménagé sur la moitié au moins du pourtour de l’établissement. Il ne doit comporter aucun ancrage, mais il peut se situer sous le système d’ancrage. Il doit être suffisamment éclairé en cas d’exploitation nocturne.
Deux voies d’accès, si possible opposées, doivent être prévues à partir de la voie publique. Elles doivent avoir une largeur minimale de :
– 7 mètres, pour les établissements recevant plus de 1 500 personnes ;
– 3,50 mètres, pour les autres établissements.
Tout stationnement de véhicule est interdit dans ces passages ; cette disposition ne s’oppose pas à l’utilisation de véhicules comme point d’ancrage.
CTS 6 - Matières et substances dangereuses
(Arrêté du 23 janvier 2004)
« Il est interdit d’entreposer ou d’utiliser, sauf pour la vente et l’exposition, des matières et substances dangereuses au sens de l’arrêté du 20 avril 1994 modifié relatif à la déclaration, la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances.
Il est également interdit d’effectuer des travaux dangereux pendant la présence du public.
Toute activité comprenant l’emploi d’artifices ou de flammes doit faire l’objet d’un examen spécial de la commission de sécurité ; elle ne peut être autorisée que si des mesures de sécurité, appropriées aux risques, sont prises. »
CTS 7 - Installation - Résistance aux intempérie et risques divers (Arrèté du 18 novembre 1987)
§ 1. Tous les établissements doivent être conçus et installés pour rester stables sous les effets simultanés d’un vent normal (au sens des règles NV 1965) correspondant à une pression dynamique de base de 0,47 KN par mètre carré, et d’une surcharge de neige de 0,1 KN par mètre carré en projection horizontale.
Pour l’application et par simplification (liées aux conditions d’exploitation) des règles NV 1965 il y a lieu de prendre en compte les éléments suivants :
a) La pression dynamique de base normale de 0,47 KN par mètre carré est indépendante du lieu d’implantation de la construction ;
b) Il n’est pas envisagé de pression dynamique de base extrême.
Cette pression dynamique de base normale est susceptible de variation en fonction de la hauteur de la construction, selon les règles NV précitées ;
c) Le calcul est fait pour un site dit normal (ks = 1) ;
d) Aucun effet de masque n’est pris en compte ;
e) Le coefficient de majoration dynamique est égal à 1,25, sauf justification contraire apportée par le calcul ou l’expérimentation.
Les sollicitations dans les éléments de construction (efforts normaux N, tranchants T et moments fléchissants M) calculées sous les charges permanentes, climatiques et autres, sont affectées des coefficients de pondération (ou facteurs de charge, ou coefficients de sécurité) indiqués dans les règlements particuliers du matériau considéré (CM 66 – AL 76…).
§ 2. L’établissement doit être évacué :
– soit si la précipitation de neige dépasse 4 cm dans la mesure où l’accumulation n’a pu être évitée sur la couverture (par chauffage, déblaiement…) ;
– soit si le vent normal dépasse 100 km/h (ou une valeur supérieure prise en compte lors du calcul de la stabilité et justifiée par une note de calcul) ;
– soit en cas de circonstances exceptionnelles pouvant mettre en péril la sécurité du public.
§ 3. Pour les établissements existants il appartient aux propriétaires et/ou aux exploitants d’indiquer la vitesse maximum du vent au-delà de laquelle il est nécessaire de procéder à l’évacuation du public compte tenu notamment de la résistance de la toile. Cette valeur doit être portée dans l’extrait du registre de sécurité.
CTS 8 - Ossature et enveloppe
§ 1. L’ossature constituant la structure rigide de l’établissement (mâts, potences, cadres, câbles, etc.), ainsi que les dispositifs spéciaux éventuels de protection, doit permettre, en cas d’affaissement de la couverture, le maintien de volumes suffisants pour assurer, en toutes circonstances, l’évacuation du public.
§ 2. (Arrêté du 10 juillet 1987) « La couverture, la double couverture intérieure éventuelle et la ceinture de l’établissement doivent être réalisées en matériaux de catégorie M2 dont le procès-verbal de classement en réaction au feu ne comporte pas de limite de durabilité (2). »
Les matériaux ne figurant pas sur la liste en annexe III du présent chapitre sont justiciables des épreuves de vieillissement accéléré définies au chapitre II de l’annexe 22 de l’arrêté portant classification des matériaux de construction (3).
Des bandes transparentes en matériaux de catégorie M3 sont admises si cet aménagement n’entraîne pas une diminution de la résistance mécanique de l’enveloppe et si l’ensemble des conditions suivantes sont réalisées :
– la bande transparente se trouve, d’une part, à 0,50 mètre au moins de la partie supérieure de la ceinture (ou de l’élément constituant la couverture), d’autre part, à 0,50 mètre au moins au-dessus du sol ;
– la partie supérieure de la bande ne s’élève pas à plus de 2,50 mètres du niveau du sol ;
– la longueur d’une bande n’excède pas 5 mètres, chaque élément transparent étant distant de 0,50 mètre au moins d’un autre élément transparent ;
– la longueur totale des panneaux comportant des bandes transparentes ne dépasse pas le demi-périmètre de l’établissement.
§ 3. En cas de contestations relatives au classement en réaction au feu des matériaux utilisés, les bureaux de vérifications visés à l’article CTS 4, ainsi que les commissions consultatives départementales de la protection civile, peuvent effectuer (ou faire effectuer) des prélèvements.
Toutefois, les matériaux justifiant de la marque de qualité « NF – Réaction au feu » sont dispensés de ces prélèvements.
§ 4. (Arrêté du 10 juillet 1987) « Toutes dispositions doivent être prises pour que les câbles de contreventement situés à une hauteur inférieure à 2 mètres au-dessus des emplacements accessibles au public ne puissent pas constituer un risque pour les personnes (protection par gaine, signalisation…). »
(2) La preuve du classement en réaction au feu du matériau peut être apportée :
– soit par le marquage « NF – Réaction au feu » attribué par l’Association française de normalisation (Afnor) ;
– soit par la présentation d’un procès verbal de réaction au feu (établi par un laboratoire agréé par la ministère de l’intérieur), complétée par la gravure indélébile dans le tissus ou dans les soudures d’assemblage du terme M2, suivi de la marque du fabricant du tissu (Arrêté du 10 juillet 1987) « et de la référence commerciale du produit » (Arrêté du 22 novembre 2004) « et d’un certificat établi par le confectionneur de l’enveloppe souple attestant qu’il en a réalisé tous les éléments avec une toile correspondant au procès-verbal de réaction au feu ; ce certificat est annexé au registre de sécurité. »
(3) Arrêté du 30 juin 1983 (Journal officiel du 1er décembre 1983) modifié.
Annexe III
Liste des matériaux textiles soumis aux intempéries mais non soumis à l’épreuve de vieillissement accéléré
Textiles en fibres polyester enduits de chlorure de polyvinyle sur les deux faces.
Textiles en fibres polyester à base de monomères modifiés.
Textiles en viscose ignifugée dans la masse.
Textiles en fibres naturelles (coton, etc.) enduits de chlorure de polyvinyle sur les deux faces.
CTS 9 - Tribune et gradins démontable (arrêté du 31 mai 1991)
§ 1. Le numéro d’identification, qui correspond également au numéro de registre de sécurité, est celui délivré par le commissaire de la République lors de la procédure de délivrance de l’attestation de conformité visée à l’article CTS 3.
§ 2. Le numéro d’identification est porté de manière visible et indélébile à l’intérieur et sur chaque panneau formant la couverture, la double couverture éventuelle et la ceinture de l’établissement.
Cette disposition ne s’oppose pas à la présence éventuelle de plusieurs numéros pour un même établissement.
Section III – Dégagements
CTS 10 - Sorties
§ 1. Le nombre et la largeur des sorties de l’établissement sont déterminés en fonction de l’effectif total admissible :
a) de 50 à 200 personnes :
– par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,40 mètre ;
b) de 201 à 500 personnes :
– par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,80 mètre ;
c) plus de 500 personnes :
– par deux sorties, ayant chacune une largeur de 1,80 mètre, augmentées d’une sortie complémentaire par 500 personnes (ou fraction de 500 personnes) au-dessus des 500 premières, l’ensemble des largeurs des sorties augmentant de 3 mètres par fraction.
§ 2. S’il existe des portes, celles-ci doivent pouvoir s’ouvrir dans le sens de l’évacuation et être signalées en lettres blanches sur fond vert.
Lorsqu’il n’existe pas de porte, l’encadrement des sorties doit être matérialisé, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par une bande verte (ou d’une couleur contrastant avec le fond de toile) d’une largeur minimale de 0,20 mètre. Les pans de toile fermant ces sorties peuvent être baissés mais non condamnés.
Dans tous les cas, les issues doivent pouvoir s’ouvrir par une manœuvre simple et facile.
Les sorties doivent être signalées et visibles de jour, comme de nuit, de l’intérieur comme de l’extérieur.
§ 3. (Arrêté du 10 juillet 1987) » Si des sorties d’un établissement sont rendues inutilisables du fait d’une activité particulière, elles ne doivent pas être visibles du public. Cette disposition ne doit pas cependant avoir pour effet de diminuer le nombre et la largeur des dégagements correspondant à l’effectif du public admis dans l’établissement pour cette activité particulière « .
CTS 11 - Circulations
§ 1. La distance maximale, mesurée suivant l’axe des circulations (dégagements, allées, pistes, vomitoires, escaliers, etc.), que le public doit parcourir pour atteindre une sortie ne doit pas dépasser 30 mètres.
(Arrêté du 31 mai 1991) » Toutefois, cette distance est portée à 40 mètres pour les expositions. En ce qui concerne les autres activités, la distance de 40 mètres peut également être autorisée par la commission consultative départementale de la protection civile, de la sécurité et de l’accessibilité après examen sur plan des aménagements intérieurs « .
§ 2. Dans les établissements comportant des rangées de sièges, ceux-ci doivent être disposés de manière à former des ensembles desservis par des circulations ayant une largeur minimale de 1,20 mètre.
Les sièges en bordure des circulations doivent être alignés, ou tout au moins ne pas former de redents susceptibles d’accrocher les personnes évacuant l’établissement.
Un espace de 0,30 mètre doit être aménagé entre les rangées de sièges pour permettre une évacuation facile du public.
§ 3. Des circulations principales, de 6 mètres de longueur au moins, doivent être prévues en face de chaque sortie. Les poteaux de tour et leurs pinces de fixation ne sont pas considérés comme des obstacles sous réserve que ces pinces :
– d’une part, soient protégées,
– d’autre part, soient situées dans l’axe des sorties lorsqu’elles sont implantées devant ces sorties.
La largeur de ces circulations doit être égale à celle des sorties correspondantes.
§ 4. Les tentures sont interdites en travers ou le long des circulations accessibles au public. Les toiles, qu’elles soient relevées ou non, ménageant des baies et faisant corps avec l’enveloppe de l’établissement ne sont pas considérées comme des tentures.
Section IV – Aménagements
CTS 12 - Mobiliers et sieges
§ 1. Les aménagements intérieurs (bars, caisses, estrades, podiums, etc.) doivent être solidement fixés au sol, ou constituer des ensembles difficiles à renverser ou à déplacer ; ils ne doivent pas diminuer la largeur des circulations et des sorties.
Ces aménagements doivent être réalisés en matériaux de catégorie M3.
§ 2. Les chaises et les bancs doivent être disposés par rangées comportant seize places assises au maximum entre deux circulations, l’une des dispositions suivantes devant être respectée :
– chaque siège est fixé au sol ;
– les sièges sont solidarisés par rangée, chaque rangée étant fixée au sol à ses extrémités ;
– les sièges sont solidarisés par rangée, chaque rangée étant reliée de façon rigide aux rangées voisines de manière à former des blocs difficiles à renverser ou à déplacer.
Si ces dispositions ne peuvent pas être respectées, le nombre de rangées entre deux circulations est limité à cinq et le nombre de sièges par rangées est limité à dix, la totalité des places assises de l’établissement étant constituée d’ensembles de 50 sièges.
CTS 13 - Décoration
§ 1. Les éléments flottants de décoration ou d’habillage intérieurs tels que les panneaux publicitaires flottants de surface supérieure à 0,5 mètre carré, les guirlandes, les objets légers de décoration, etc. doivent être réalisés en matériaux de catégorie M1.
Les décors pour aménagements scéniques doivent être réalisés en matériaux de catégorie M1.
Les tentures doivent être réalisées en matériaux de catégorie M2.
(Arrêté du 22 novembre 2004) « Les velums éventuels doivent être réalisés en matériaux de catégorie M2. Le procès-verbal de classement de réaction au feu doit mentionner qu’il y a eu percement. Les velums doivent être pourvus de dispositifs d’accrochage suffisamment nombreux, ou d’armatures de sécurité suffisamment résistantes, pour empêcher leur chute pendant la présence du public. »
§ 2. Les revêtements de sol éventuels doivent être réalisés en matériaux de catégorie M4. En outre, ils doivent être fixés de manière à prévenir tout risque de chute lors de la circulation des personnes.
§ 3. Les dispositions de l’arrêté (1) portant réglementation de l’utilisation de certains matériaux et produits dans les établissements recevant du public ne sont pas applicables aux établissements du présent type.
(1) Arrêté du 4 novembre 1975 (J.O. du 10 janvier 1976) modifié par l’arrêté du 1er décembre 1976 (J.O.N.C du 20 janvier 1977).
CTS 14 - Gradins, planchers, escaliers, galeries
§ 1. Si l’établissement comporte des gradins, ceux-ci doivent être recoupés tous les 11 mètres par un escalier d’une largeur minimale de 0,80 mètre.
Lorsqu’une extrémité d’une rangée de gradins est bordée par un élément de construction (cloison, écran, garde-corps), la rangée doit avoir une longueur maximale de 5,50 mètres.
§ 2. Les gradins, les planchers et les escaliers doivent être réalisés pour supporter une charge d’exploitation de 500 daN/m2. Ils doivent comporter tous les éléments nécessaires à leur stabilité.
(Arrêté du 10 juillet 1987) » Les dessous doivent être rendus inaccessibles au public ; ils ne doivent pas servir de rangement de matériel, de dépôt, de stockage… Ils doivent être maintenus en permanence en parfait état de propreté « .
§ 3. S’il existe des galeries, des garde-corps doivent être disposés de manière à éviter la chute des personnes.
§ 4. L’effectif maximal du public admis sur les gradins est déterminé comme suit :
– soit le nombre de personnes assises à des places numérotées ;
– soit le nombre de personnes assises à des emplacements non numérotés à raison de 1 personne par 0,50 m linéaire.
Section V – Installation de chauffage ou de cuisson
CTS 15 - Conditions d'emploi (arrêté du 10 octobre 2005)
§ 1. Seuls sont autorisés à l’intérieur des établissements les appareils de chauffage sans combustion (échangeurs, mélangeurs, générateurs électriques, etc.).
Les générateurs de chaleur à combustion doivent être situés à l’extérieur de l’établissement et à 5 mètre de celui-ci.
Si les générateurs sont à air puisé, ils doivent être à échangeur; leur conduit de raccordement doit être réalisé en matériaux de catégorie M2.
Si la puissance utile totale installée ne dépasse pas 70 kW, le ou les appareils peuvent être accolés à la paroi extérieure de l’établissement sous réserve que celle-ci soit protégée par un écran réalisé en matériaux incombustibles sur 0,50 mètre au moins autour du ou des générateurs. Si la puissance utile totale est supérieure à 70 kW le ou les appareils peuvent être situés à trois mètre de la paroi extérieure de l’établissement sous les réserves suivantes :
– il existe un écran réalisé en matériaux incombustibles sur un mètre au moins autour du ou des générateurs ;
– il existe un clapet coupe-feu 1/2 heure situé dans le conduit, à déclenchement thermique fonctionnant à 70 °C ;
– le conduit de raccordement est réalisé en matériaux de catégorie M2.
§ 2. Les appareils de cuisson ou de remise en température sont interdits à l’intérieur des chapiteaux, tentes et structures. Toutefois, à titre exceptionnel, des dérogations peuvent être accordées après avis de la commission de sécurité.
§ 3. Les véhicules ou conteneurs spécialisés, destinés à la cuisson ou à la remise en température des aliments dans les établissements conçus pour la restauration sont autorisés à l’intérieur dans les conditions déterminées à l’article GC 18.
§ 4. Les véhicules ou conteneurs spécialisés, destinés à la cuisson ou à la remise en température existants à la date de modification du présent article peuvent conserver le bénéfice des conditions définies ci-dessous :
a. Les appareils de cuisson ou de remise en température sont conformes aux dispositions de l’article GC 3 et ils sont entretenus périodiquement ;
b. Ces appareils sont situés à une distance minimale de deux mètre par rapport à la zone accessible au public ;
c. Le véhicule ou les conteneurs doivent être situés à une distance minimale de un mètre de l’enveloppe de l’établissement, de tout rideau de partition et de tout élément participant à la structure ;
d. Les appareils visés au a) ne peuvent être alimentés que par le gaz ou l’électricité ;
e. Chaque véhicule ou conteneur spécialisé doit être équipé d’un dispositif d’arrêt d’urgence de son alimentation énergétique. Ce dispositif doit être situé à l’extérieur, à proximité de la porte d’accès, facilement accessible, bien signalé et hors de portée du public ;
f. L’alimentation en gaz des véhicules et conteneurs spécialisés doit s’effectuer à partir de récipients d’hydrocarbures liquéfiés ;
L’utilisation de ces bouteilles doit être réalisée, pour chaque véhicule ou conteneur, dans les conditions suivantes :
– elles sont limitées au nombre de deux ;
– la capacité unitaire des bouteilles est limitée à 35 kilogrammes ;
– elles sont fixées et raccordées de manière solidaire sur le module ou le conteneur spécialisé ;
– les organes de sécurité et de coupure sont protégés par un capotage ou une protection grillagée évitant les manoeuvres intempestives.
Le changement et le raccordement des bouteilles doivent s’effectuer hors de la présence du public ;
g. Bloc de cuisine du véhicule :
– les parois intérieures et les revêtements éventuels doivent être réalisés respectivement en matériaux M0 et M2 ;
– les ouvertures latérales sont autorisées à condition qu’elles comportent en partie haute une retombée verticale de 0,30 mètre ;
– les appareils de cuisson ou de remise en température doivent être fixés solidement aux parois ;
– une extraction d’air vicié, des buées ou des graisses débouchant à l’extérieur de l’établissement doit être réalisée au moyen d’un conduit en matériaux M0 et d’un extracteur de ventilation répondant aux dispositions de l’article CH 43, § 3 ;
– le conduit d’extraction doit être implanté de façon telle que la toile ne risque pas d’échauffement dangereux; de plus il doit être nettoyé régulièrement ;
h. Les installations électriques doivent être conformes à la norme française NF C 15-100 ;
i. La zone de cuisson doit comporter deux extincteurs adaptés aux risques présentés et facilement accessibles ;
j. Les appareils de cuisson ou de remise en température sont soumis également aux dispositions des articles CTS 3, CTS 35 et CTS 36.
Dans le cas où l’ensemble des prescriptions ci-dessus ne peut être réalisé, le véhicule ou les conteneurs doivent être situés à l’extérieur de l’établissement et à une distance minimale de cinq mètre.
Ces dispositions ne s’opposent pas à l’installation d’une tente de cuisine, réalisée obligatoirement en matériaux de catégorie M2 et reliée à l’établissement.
§ 5. Le stockage éventuel de récipients d’hydrocarbures liquéfiés doit être implanté de façon telle qu’il ne puisse gêner ni l’évacuation du public, ni l’intervention des secours.
Il doit être situé à une distance minimale de trois mètre de l’établissement et il est limité à 210 kilogrammes par emplacement. Une distance minimale de 10 mètre est imposée entre deux emplacements.
Section VI – Installation électriques
CTS 16 - Généralités (arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. Les installations électriques comprennent :
a) Les installations propres à l’établissement qui doivent être alimentées à partir d’un tableau électrique tel que ceux définis à l’article CTS 17 ;
b) Les installations ajoutées par les utilisateurs et qui sont alimentées :
– soit à partir du ou des tableaux définis à l’article CTS 17 ;
– soit à partir d’un tableau indépendant de celui propre à l’établissement.
§ 2. Les installations électriques doivent être conformes aux normes homologuées les concernant et notamment à la norme NF C 15-100.
Ces installations doivent être compatibles avec le schéma des liaisons à la terre des diverses sources par lesquelles elles sont susceptibles d’être alimentées. Quel que soit le schéma des liaisons à la terre, sauf le schéma TNC, non autorisé, tous les circuits doivent être protégés individuellement ou par groupe, par des dispositifs à courant différentiel-résiduel. Les dispositifs amont à moyenne sensibilité doivent être du type S. Dans le cas du schéma IT, un dispositif à courant différentiel-résiduel doit être installé sur chaque circuit terminal.
En outre, chaque canalisation électrique doit comporter un conducteur de protection. Le réseau général de protection doit être relié à une prise de terre.
§ 3. Lorsque les installations sont alimentées par un (ou plusieurs) groupe(s) électrogène(s), le point neutre du générateur ou, dans le cas où celui-ci ne serait pas accessible, l’extrémité d’un des enroulements, doit être relié à la masse du générateur d’une part, au conducteur principal de protection d’autre part.
§ 4. Les schémas des installations électriques propres à l’établissement doivent être annexés au registre de sécurité.
CTS 17 - Installations propre à l'établissement (arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. Le tableau électrique général et les tableaux divisionnaires éventuels doivent être placés dans des coffrets ou des armoires fermés à clé, fixés à des éléments stables. Le tableau général doit être clairement identifié.
§ 2. Les parties d’installation situées en amont du tableau général doivent être réalisées par emploi de matériel de classe II ou par isolation équivalente.
CTS 18 - Installations ajoutée par les utilisateurs (arrête du 19 novembre 2001)
§ 1. Les tableaux des installations ajoutées par les utilisateurs doivent être placés dans des coffrets ou des armoires fermés à clé, fixés à des éléments stables ; les circuits alimentés à partir de ces tableaux doivent être protégés dans tous les cas par des dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel à haute sensibilité.
§ 2. Les parties d’installations situées en amont des tableaux qui sont alimentés par un branchement indépendant doivent respecter les dispositions du § 2 de l’article CTS 17.
CTS 19 - Installations de sonorisation, guirlandes électrique (arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. Les circuits alimentant les matériels de sonorisation doivent être protégés à leur origine par des dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel à haute sensibilité.
§ 2. Les guirlandes électriques doivent répondre aux dispositions de la norme NF EN 60598-2-20 et être installées de manière à ne pas faire obstacle à la circulation du public.
CTS 20 - Prises de courant et canalisations (titre de modifié par l'arrêté du 19 novembre 2001)
Les prises de courant alimentant les canalisations mobiles doivent être disposées de manière que ces canalisations ne puissent pas faire obstacle à la circulation du public. La longueur des canalisations mobiles doit être aussi réduite que possible ; les câbles souples qui les constituent doivent être de la catégorie C2.
(Arrêté du 19 novembre 2001) » Les circuits correspondants doivent être protégés par des dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel à haute sensibilité « .
Section VII – Éclairage
CTS 21 - Éclairage normal
§ 1. L’éclairage normal doit être assuré par des luminaires installés à poste fixe ou suspendus d’une façon sûre.
Les appareils d’éclairage ne doivent pas faire obstacle à la circulation du public ; leur partie inférieure doit être placée à une hauteur minimale de 2,25 mètres au-dessus des emplacements accessibles au public.
§ 2. L’installation électrique doit être conçue de manière que la défaillance d’un foyer lumineux, ou la coupure d’un des circuits terminaux qui l’alimente ne prive pas intégralement d’éclairage normal les emplacements accessibles au public. En conséquence, l’installation de l’éclairage normal doit être alimentée par au moins deux circuits protégés sélectivement contre les surintensités et contre les contacts indirects.
CTS 22 - Éclairage de sécurité
§ 1. Afin de permettre l’évacuation du public et de faciliter l’intervention des secours, un éclairage de sécurité, assurant les fonctions (Arrêté du 19 novembre 2001) « d’évacuation et d’ambiance ou antipanique » doit être installé. Cet éclairage doit être assuré :
– soit par des blocs autonomes d’éclairage de sécurité ;
– soit par une(Arrêté du 19 novembre 2001)« source centralisée » ;
– soit par la combinaison d’une (Arrêté du 19 novembre 2001) « source centralisée » et de blocs autonomes.
§ 2. (Arrêté du 19 novembre 2001) « L’éclairage d’évacuation » doit permettre à toute personne d’accéder à l’extérieur de l’établissement à l’aide de foyers lumineux assurant la signalisation des issues.
L’éclairage d’ambiance doit être basé sur un flux lumineux minimal de cinq lumens par mètre carré calculé en fonction de la surface des circulations. Il est admis que cet éclairage reste à l’état de veille pendant la présence du public à condition de passer automatiquement à l’état de fonctionnement en cas de défaillance de l’éclairage normal.
Les appareils assurant le balisage peuvent contribuer à l’éclairage d’ambiance ; leur flux lumineux réel est alors pris en considération en déduisant les pertes de flux dues à la présence des transparents de signalisation.
CTS 23 - Blocs autonomes d'éclairage de sécurité (arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. L’éclairage de sécurité par blocs autonomes doit être réalisé par des appareils conformes aux normes de la série NF C 71-800 et admis à la marque NF AEAS ou faire l’objet de toute autre certification de qualité en vigueur dans un Etat membre de la Communauté économique européenne. Cette certification devra alors présenter des garanties équivalentes à celles de la marque NF AEAS, notamment en ce qui concerne l’intervention d’une tierce partie indépendante et les performances prévues par les normes correspondantes.
§ 2. (Arrêté du 19 novembre 2001) « Le flux lumineux assigné d’un bloc autonome doit être au moins égal à 45 lumens pendant la durée de fonctionnement assignée.
Les appareils doivent être alimentés en dérivation sur les circuits de l’éclairage normal correspondant, en aval du dispositif de protection et en amont du dispositif de commande de chaque circuit. »
§ 3. (Arrêté du 19 novembre 2001) « Un système centralisé de télécommande pour la mise à l’état de repos doit être installé. »
CTS 24 - Installations de sonorisation, guirlandes électrique (arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. (Arrêté du 19 novembre 2001) « L’éclairage de sécurité par source centralisée doit comporter une source de sécurité, un tableau de sécurité et des circuits d’éclairage, indépendants des installations d’éclairage normal. »
§ 2. (Arrêté du 19 novembre 2001) « La source de sécurité (groupe électrogène ou source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs) doit assurer une autonomie minimale de une heure. »
§ 3. Le tableau de sécurité doit comporter les protections sélectives de chaque départ, une lampe alimentée par la source de sécurité, (Arrêté du 19 novembre 2001) « les dispositifs éventuels de mise en service automatique de l’éclairage de sécurité » (en cas de défaillance de l’éclairage normal) et une commande permettant d’assurer cette fonction manuellement. Cette commande doit être connue d’une personne responsable, présente pendant toute la durée de l’exploitation.
(Ajouté par l’arrêté du 10 juillet 1987) « Afin de limiter les conséquences d’un incident, une distance de 2 mètres minimum doit séparer le tableau de sécurité de toute autre installation électrique. A défaut, cette distance peut être réduite à 0,50 mètre sous réserve que le tableau de sécurité soit totalement enfermé dans un coffret ou une armoire dont les parois sont réalisées en matériaux de catégorie M0 ».
§ 4. (Arrêté du 19 novembre 2001) « Les circuits doivent être au nombre de deux au moins pour chacune des fonctions (ambiance et évacuation) ». Ils doivent être réalisés en câbles de la catégorie C2 et ne doivent comporter aucune dérivation en aval du tableau de sécurité.
§ 5. Lorsque la source centrale est constituée par un groupe moteur thermique-générateur, celui-ci peut être arrêté en position d’attente sous réserve de pouvoir prendre automatiquement en charge la totalité des circuits dans un délai maximal de 15 secondes après la défaillance de la source normale. Si le groupe est à l’arrêt pendant la présence du public, la signalisation des issues doit être assurée par des blocs autonomes d’éclairage de sécurité.
(Arrêté du 19 novembre 2001) « Lorsque la source centralisée est constituée d’une batterie d’accumulateurs, celle-ci doit être maintenue en charge par un chargeur à régulation automatique permettant de restituer aux accumulateurs 80 % de leur capacité nominale en moins de 12 heures. »
Section VIII – Éclairage
CTS 25 - Installations techniques particulières (arrêté du 11 decembre 2009)
§ 1. Lorsque des installations techniques sont aménagées dans les établissements, aux fins de créer des effets spéciaux (lumières, fumées, etc.), elles doivent être conformes à l’instruction technique relative à l’utilisation d’installations particulières.
§ 2. Une attention spéciale doit être portée à l’éloignement des équipements spéciaux (générateur de fumée, projecteurs lasers, tables de mixage, etc.) par interposition d’écrans adaptés ou par la mise hors de portée du public.
Section VIX – Moyens de secours
CTS 26 - Moyens d'extinction
§ 1. La défense contre l’incendie doit être assurée :
– par des extincteurs portatifs à eau pulvérisée, de 6 litres minimum, bien visibles, facilement accessibles et rapidement décrochables, à raison d’un appareil par sortie ;
– par des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
§ 2. Des personnes, spécialement désignées par l’organisateur, doivent être entraînées à la mise en œuvre des moyens d’extinction.
CTS 27 - Services de sécurité incendie (arrêté du 10 juillets 1987)
§ 1. (Arrêté du 20 novembre 2000) « La composition du service de sécurité incendie, assurant la surveillance des établissements, est fixée comme suit » :
a) Établissements recevant 2 500 personnes au plus :
– par des personnes instruites en sécurité incendie et fournies par l’organisateur ou, à défaut,
– par un ou deux agents de sécurité incendie fournis par l’organisateur ;
b) Établissements recevant plus de 2 500 personnes :
– par des agents de sécurité incendie fournis par l’organisateur avec un minimum de deux ;
c) (Arrêté du 20 novembre 2000) « Établissements recevant plus de 2 500 personnes et comportant un espace scénique :
-par des agents de sécurité incendie fournis par l’organisateur avec un minimum de trois. »
§ 2. (Arrêté du 20 novembre 2000) « Ce service est chargé de l’organisation générale de la sécurité dans l’établissement et a notamment pour missions celles prévues au paragraphe 1 de l’article MS 46, à l’exception de la tenue à jour du registre de sécurité.
La qualification requise pour les agents de sécurité incendie est fixée à l’article MS 48. »
§ 3. (Arrêté du 20 novembre 2000) « La surveillance peut être assurée par des sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie, conformément aux dispositions de l’article MS 49, après avis de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité. »
CTS 28 - Alarme
§ 1. L’alarme doit pouvoir être donnée dans tous les établissements par un moyen de diffusion sonore.
§ 2. (Arrêté du 10 juillet 1987) » Dans les établissements recevant plus de 700 personnes, la diffusion de l’alarme générale doit être obtenue à partir d’un système de sonorisation permettant une diffusion verbale audible de tout point de l’établissement.
Ce système peut être :
– soit un dispositif portatif comportant une source d’alimentation autonome (mégaphone par exemple) ;
– soit le dispositif de sonorisation de l’établissement à condition que son alimentation soit secourue par une source de sécurité qui peut être commune à l’éclairage de sécurité. «
§ 3. (Arrêté du 10 juillet 1987) » Dans tous les cas, le fonctionnement de l’alarme générale doit être précédé de l’arrêt de la diffusion sonore et, dans la mesure du possible, du rétablissement de l’éclairage normal. «
CTS 29 - Alerte
§ 1. La liaison avec les sapeurs-pompiers doit être réalisée par téléphone urbain dans les établissements (ou à proximité des établissements) recevant plus de 700 personnes.
§ 2. Des consignes, affichées bien en vue, doivent indiquer :
– l’emplacement de l’appareil téléphonique ;
– le numéro d’appel des sapeurs-pompiers ;
– l’adresse du centre de secours de premier appel ;
– les dispositions immédiates à prendre en cas d’incendie.
Section X – Exploitation
CTS 30 - Registre de sécurité
§ 1. Chaque propriétaire doit tenir à jour, pour chaque établissement, un registre de sécurité.
Ce document, dont le contenu figure en annexe I, doit comprendre :
– une partie visée par le commissaire de la République : l’attestation de conformité visée à l’article CTS 3 ;
– une partie tenue à jour par le propriétaire relative à l’exploitation ;
– le plan de base et la photographie de l’établissement (avec ses extensions possibles).
§ 2. En aucun cas il ne peut être délivré un duplicata de ce registre. Toutefois, des extraits, dont le contenu figure en annexe II, peuvent être délivrés aux organisateurs d’une manifestation ou d’un spectacle pour une implantation donnée. Un double du registre de sécurité doit être conservé par le commissaire de la République qui a délivré l’attestation de conformité.
CTS 31 - Ouverture au public
§ 1. Avant toute ouverture au public dans une commune, l’organisateur de la manifestation ou du spectacle doit obtenir l’autorisation du maire. Au préalable, il doit faire parvenir au maire huit jours avant la date d’ouverture au public l’extrait du registre de sécurité figurant en annexe II.
§ 2. S’il le juge nécessaire, le maire peut faire visiter l’établissement, avant l’ouverture au public, par la commission de sécurité, notamment pour ce qui concerne :
– l’implantation ;
– les aménagements ;
– les sorties et les circulations.
CTS 31 bis - Règles d'exploitation de l'éclairage de sécurité (Arrêté du 19 novembre 2001)
§ 1. Le personnel doit être instruit des manœuvres à effectuer avant chaque démontage pour assurer la mise à l’état de repos des blocs autonomes, par usage de la télécommande centralisée.
§ 2. Avant l’ouverture au public, le personnel doit s’assurer que les blocs autonomes ou la source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs sont chargés pour leur permettre d’alimenter l’éclairage de sécurité pendant au moins une heure.
CTS 32 - Modifications - Extensions
(Arrêté du 13 janvier 2004)
« § 1. Les modifications définitives importantes (modifications ou changement partiel ou total de la structure porteuse, changement de la totalité de la couverture ou de la ceinture, etc.) doivent faire l’objet d’une attestation de conformité délivrée dans les mêmes conditions que pour les établissements nouveaux.
§ 2. Si la construction est modulaire et que des extensions de capacité sont projetées, celles-ci sont autorisées à condition qu’elles soient réalisées avec des éléments identiques au modèle de base et assemblés dans les mêmes conditions.
Dans ce cas, il n’y a pas lieu de recommencer la procédure visée à l’article CTS 3. Toutefois, le propriétaire doit aviser le bureau de vérification et les précisions concernant ces extensions doivent être insérées dans le registre de sécurité.
§ 3. La procédure visée à l’article CTS 3 est applicable à un ensemble de petites tentes, si les conditions suivantes sont respectées :
– les tentes sont toutes identiques et montées indépendamment les unes des autres ;
– la superficie d’une tente ne doit pas excéder 50 mètres carrés ;
– les tentes doivent être techniquement juxtaposables pour former un ensemble continu de dimension variable ;
– l’attestation de conformit é doit intégrer à la fois les éléments propres à une seule tente et à l’ensemble (activités envisagées, capacité, description, etc.).
Si des extensions de capacité sont projetées, celles-ci sont autorisées à condition qu’elles soient réalisées avec des éléments identiques au modèle de base. Dans ce cas, il n’y a pas lieu de recommencer la procédure visée à l’article CTS 3. Toutefois, le propriétaire doit aviser le bureau de vérification et les précisions concernant ces extensions doivent être insérées dans le registre de sécurité ainsi que dans ses extraits. »
CTS 33 - Vérification des installations électriques (texte remplacé par l'arrêté du 10 huillet 1987)
L’ensemble des installations électriques propres à l’établissement doit être vérifié (en alternance) une fois tous les deux ans par des personnes ou organismes agréés et une fois tous les deux ans par des techniciens compétents.
(Arrêé du 19 novembre 2001) « Les installations ajoutées par l’utilisateur doivent être vérifiées, avant l’admission du public, par une personne ou un organisme agréé. »
CTS 34 - Vérification de l'assemblage
(Arrêté du 18 novembre 1987)
« L’assemblage de l’établissement, l’état apparent des toiles et des gradins doivent » être vérifiés une fois tous les deux ans par un bureau de vérification visé à l’article CTS 4.
CTS 35 - Autres vérifications (Adjonction par l'arrêté du 18 novembre 1987 d'un deuxième alinéa et suppression au 1er alinéas du mot "gradins")
Les autres vérifications (équipements de chauffage) doivent être effectuées une fois tous les deux ans par des personnes ou des organismes agréés par le ministre de l’Intérieur.
(Arrêté du 18 novembre 1987) « En outre, l’exploitant peut être mis en demeure, après avis de la commission de sécurité, de faire procéder à des vérifications techniques par des personnes ou organismes agréés lorsque des non-conformités graves sont constatées en cours d’exploitation. »
CTS 36 - Centralisation des rapports - Vignettes
Tous les rapports de vérification sont centralisés par les bureaux de vérification visés à l’article CTS 4.
Des vignettes, attestant des vérifications, doivent être apposées sur les équipements et les installations par les bureaux de vérification (Arrêté du 18 novembre 1987) « lorsque les réserves éventuelles ont été levées. »
(Arrêté du 7 mars 1988) « Les équipements techniques (chauffage, cuisson, électricité, gradins…) munis de leurs vignettes respectives en cours de validité peuvent être utilisés dans des établissements différents. »
Nota : Le conseil d’Etat a annulé, par décision n° 339222 du 22 juin 2011, les dispositions annexées à l’arrêté du 18 février 2010. Par conséquent ce sont les dispositions des articles dans leur version précédente qui s’appliquent.
Section IX – Petits établissements
CTS 37 - Généralités
Les établissements visés à l’article (Arrêté du 13 janvier 2004) » CTS 1 (§ 3) » doivent respecter l’ensemble des dispositions suivantes :
– il existe deux sorties de 0,80 mètre de largeur au moins ;
– l’enveloppe est réalisée en matériaux de catégorie M2 ;
– les installations électriques intérieures éventuelles comportent à leur origine, et pour chaque départ, un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel à haute sensibilité.
Nota : Le conseil d’Etat a annulé, par décision n° 339222 du 22 juin 2011, les dispositions annexées à l’arrêté du 18 février 2010. Par conséquent ce sont les dispositions des articles dans leur version précédente qui s’appliquent.
CTS 38 - Établissements assujettis
Les dispositions du présent sous-chapitre sont applicables aux établissements clos et itinérants visés à l’article CTS 1 mais qui sont implantés pour une durée supérieure à six mois. Les mesures définies au sous-chapitre I sont applicables. Toutefois, certaines d’entre elles sont modifiées ou complétées suivant les dispositions des articles ci-après.
CTS 39 - Implantation
En aggravation des dispositions de l’article CTS 5, les véhicules ne peuvent pas être utilisés comme points d’ancrage.
En outre, l’établissement doit être implanté à plus de :
– quatre mètres d’un bâtiment ou d’une autre structure si les deux établissements sont à risques courants ;
– huit mètres d’un autre bâtiment ou d’une autre structure si l’un au moins des deux établissements est à risques particuliers.
Les distances sont mesurées en projection horizontale (haubans exclus).
Si, exceptionnellement, dans certains cas particuliers, ces conditions ne peuvent être satisfaites, la commission de sécurité détermine les mesures d’isolement équivalentes.
CTS 40 - Ossature - enveloppe - ancrages
§ 1. L’exploitant doit fournir une note du constructeur ou d’une personne ou d’un organisme agréés justifiant de la stabilité mécanique de la structure qui figurera dans le registre de sécurité de l’établissement.
Les câbles participant à la stabilité de la structure doivent être en acier et comporter une signalisation bien visible, afin d’éviter tout accident.
Les ancrages doivent être réalisés au moyen de plots en béton ou toute autre solution équivalente à justifier par le calcul, ou à tester.
§ 2. Si des moteurs électriques sont utilisés pour le bâchage ou le débâchage de l’établissement, ils doivent être hors de portée du public. De plus, les manœuvres précitées doivent avoir lieu en présence effective d’un préposé de l’établissement. Ces moteurs doivent comporter des dispositifs mettant les parties dangereuses hors de portée du public.
Par ailleurs, un sectionneur condamnable à position d’ouverture, situé sur le tableau principal de l’installation, doit permettre d’interdire l’alimentation électrique du système.
§ 3. En aggravation des dispositions de l’article CTS 8, les bandes transparentes visées au paragraphe 2 de cet article doivent être en matériaux de catégorie M2.
Section III – Dégagements
CTS 41 - Circulations
§ 1. Le nombre et la largeur des sorties de l’établissement sont déterminés en fonction de l’effectif total admissible :
a) de 50 à 200 personnes :
– par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,40 mètre ;
b) de 201 à 500 personnes :
– par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,80 mètre ;
c) plus de 500 personnes :
– par deux sorties, ayant chacune une largeur de 1,80 mètre, augmentées d’une sortie complémentaire par 500 personnes (ou fraction de 500 personnes) au-dessus des 500 premières, l’ensemble des largeurs des sorties augmentant de 3 mètres par fraction.
§ 2. S’il existe des portes, celles-ci doivent pouvoir s’ouvrir dans le sens de l’évacuation et être signalées en lettres blanches sur fond vert.
Lorsqu’il n’existe pas de porte, l’encadrement des sorties doit être matérialisé, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par une bande verte (ou d’une couleur contrastant avec le fond de toile) d’une largeur minimale de 0,20 mètre. Les pans de toile fermant ces sorties peuvent être baissés mais non condamnés.
Dans tous les cas, les issues doivent pouvoir s’ouvrir par une manœuvre simple et facile.
Les sorties doivent être signalées et visibles de jour, comme de nuit, de l’intérieur comme de l’extérieur.
§ 3. (Arrêté du 10 juillet 1987) » Si des sorties d’un établissement sont rendues inutilisables du fait d’une activité particulière, elles ne doivent pas être visibles du public. Cette disposition ne doit pas cependant avoir pour effet de diminuer le nombre et la largeur des dégagements correspondant à l’effectif du public admis dans l’établissement pour cette activité particulière « .
Section IV – Aménagements
CTS 42 - Sièges
§ 1. Les rangées de sièges doivent dans tous les cas être installées dans les conditions prévues à l’alinéa 1er du paragraphe 2 de l’article CTS 12.
§ 2. Les éléments fixes ou mobiles utilisés éventuellement pour améliorer le confort des gradins (coussins par exemple) doivent être réalisés en matériaux de catégorie M2 pour les housses et M4 pour les rembourrages.
CTS 43 - Décor, espaces scéniques, loges, caravanes
§ 1. Les décors pour aménagements scéniques doivent être en matériaux de catégorie M1 en réaction au feu ou, par dérogation à l’article CTS 13, en bois naturel classé M3.
Les espaces scéniques comportant des dessous sont interdits.
§ 2. En cas d’espace scénique intégré, les dépôts de décors ou d’accessoires combustibles doivent être situés :
– soit à l’extérieur de l’établissement, à une distance de cinq mètres au moins, ou en être séparés par un écran coupe-feu de degré une heure de hauteur suffisante (ou toute autre solution reconnue équivalente par la commission de sécurité) ;
-soit à l’intérieur de l’établissement dans des locaux avec parois et plafonds coupe-feu de degré une heure avec des portes coupe-feu de degré une demi-heure.
Si un rideau sépare éventuellement la zone technique ou de service de la zone accessible au public, il doit être réalisé en matériaux de catégorie M2.
§ 3. Les locaux d’exploitation et les loges doivent être réalisés en matériaux de catégorie M2 ou en bois naturel de catégorie M3.
§ 4. Les caravanes et auto-caravanes ne peuvent être installées exceptionnellement à l’intérieur de l’établissement que si elles respectent les normes en vigueur. Toutefois, les installations de gaz et le stockage de ce dernier sont interdits à l’intérieur des véhicules précités.
CTS 44 - Estrades, plates-formes mobiles
§ 1. Les éléments d’estrades réglables en hauteur peuvent ne pas être ceinturés entre eux sous réserve du respect des dispositions suivantes :
– aucun matériel ou matériau ne doit être entreposé sous l’estrade ;
– le volume situé sous le plancher doit être visitable et régulièrement nettoyé ;
– les canalisations électriques éventuelles doivent être des canalisations préfabriquées et être installées sur support incombustible.
Les estrades fixes par construction doivent respecter les dispositions de l’article AM 17.
§ 2. Les installations techniques spéciales installées temporairement doivent faire l’objet d’un avis favorable de la commission de sécurité.
CTS 45 - Aménagement spéciaux
Les aménagements particuliers réalisés à l’aide de panneaux, de toile, d’écrans (en vue de l’isolation acoustique par exemple) susceptibles de nuire à l’évacuation des fumées vers la partie haute de l’établissement ou de diminuer la durée de vie des structures par accroissement de la corrosion (phénomènes de condensation) doivent respecter les mesures suivantes :
a) Les aménagements projetés doivent faire l’objet d’un avis d’une personne ou d’un organisme agréés, notamment en ce qui concerne la stabilité mécanique de l’ensemble ;
b) Les matériaux employés doivent être M1, à l’exception des toiles qui doivent être M2 ;
c) Les éléments de structure principaux doivent rester facilement accessibles et visibles pour le personnel qualifié chargé de leur contrôle ;
d) L’espace libre résiduel entre ces aménagements d’une part, et entre ces aménagements et l’enveloppe générale de l’établissement d’autre part, ne doit pas être utilisé pour le stockage de matériaux combustibles ;
e) Un passage suffisant doit être aménagé en vue d’assurer l’évacuation des fumées vers la partie haute de l’établissement ;
f) Le contrôle des structures par une personne ou un organisme agréés doit être effectué annuellement ;
g) En outre, si les aménagements effectués ont pour effet d’abaisser la hauteur libre continue sous écran à une valeur inférieure à quatre mètres, l’une des dispositions ci-dessous doit être observée :
– soit répartir judicieusement en partie haute et au pourtour de l’établissement des ventilateurs d’extraction assurant leur fonction pendant une heure avec des fumées à 400 °C ;
– soit réduire la distance à parcourir par le public à vingt mètres pour rejoindre une issue donnant directement sur l’extérieur ;
– soit toute autre solution jugée équivalente par la commission de sécurité.
Section V – Installation de chauffage ou de cuisson
CTS 46 - Stockage d'hydrocarbures liquides
Le stockage aérien (extérieur) d’hydrocarbures liquides d’une quantité supérieure à cinquante litres doit être éloigné de dix mètres au moins de l’établissement et être protégé par une clôture efficace.
Une cuvette de rétention d’une capacité au moins égale à la totalité des liquides inflammables stockés doit être aménagée.
Section VI – Éclairage
CTS 47 - Éclairage de sécurité
Section VII – Exploitation
CTS 49 - Registre de sécurité
§ 1. Les dispositions de l’article CTS 30, paragraphe 2, relatives à la délivrance des extraits du registre de sécurité ne sont pas applicables.
§ 2. La partie II (Exploitation) du registre de sécurité (cf. annexe I prévue à l’article CTS 30, paragraphe 1) doit comporter également les documents attestant la conformité des installations aux dispositions du présent sous-chapitre.
CTS 50 - Visites des commisions de sécurité
CTS 51 - Établissement fixe par conception
Les dispositions du présent sous-chapitre sont applicables aux établissements clos et itinérants visés à l’article CTS 1 mais qui sont implantés pour une durée supérieure à six mois. Les mesures définies au sous-chapitre I sont applicables. Toutefois, certaines d’entre elles sont modifiées ou complétées suivant les dispositions des articles ci-après.
CTS 52 - Exploitation
Les dispositions du présent sous-chapitre sont applicables aux établissements clos et itinérants visés à l’article CTS 1 mais qui sont implantés pour une durée supérieure à six mois. Les mesures définies au sous-chapitre I sont applicables. Toutefois, certaines d’entre elles sont modifiées ou complétées suivant les dispositions des articles ci-après.
CTS 53 - Établissements assujettis
§ 1. Les dispositions du présent sous-chapitre ne s’appliquent qu’aux établissements itinérants, destinés par conception à être clos en tout ou partie, comportant deux niveaux au plus et possédant une couverture souple, quel que soit l’effectif du public accueilli et la durée d’implantation.
§ 2. Les structures à étage peuvent abriter une ou plusieurs activités à l’exception des :
– établissements sanitaires ;
– locaux et espaces réservés au sommeil ;
– locaux et espaces à usage de stockage ou de réserve.
§ 3. Les structures à étage fixe par conception doivent respecter uniquement les dispositions des articles CTS 51 et CTS 68.
CTS 54 - Calcul de l'effectif
L’effectif maximal du public est déterminé suivant le mode de calcul propre à chaque type d’activité, pour chacun des niveaux.
Toutefois, l’effectif maximal admissible à l’étage ne doit pas excéder une personne par mètre carré de la surface totale du niveau.
CTS 55 - Attestation de conformité et registre de sécurité, notice de montage
§ 1. Attestation de conformité :
Les dispositions de l’article CTS 3 s’appliquent. Le rapport du bureau de vérification habilité doit porter sur la stabilité mécanique de l’ossature (montage et assemblage) pour chacune des configurations de montage prévues dans la notice du fabricant.
§ 2. Registre de sécurité :
Les dispositions de l’article CTS 30 s’appliquent. Le fabricant ou le propriétaire doit attester que des calculs de solidité de la structure, pour les différentes configurations de montage prévues à la conception, ont été effectués, qu’ils garantissent la solidité et la stabilité de la structure dans des conditions de charge d’exploitation prévisibles et satisfont aux exigences des articles CTS 58 et CTS 60. Les limites de charge d’exploitation de la structure, dans ses différentes configurations, doivent être indiquées dans les documents fournis par le fabricant ou établis par le propriétaire. Les configurations de montage non prévues à la conception sont interdites.
§ 3. Une notice de montage en français de la structure dans chacune de ses configurations doit être fournie à l’acheteur par le fabricant.
CTS 56 - Implantation
Les dispositions de l’article CTS 5 s’appliquent, à l’exception de l’ancrage de l’établissement qui ne doit pas être réalisé à partir des véhicules.
En outre, l’établissement doit être implanté à plus de :
– quatre mètres d’un bâtiment ou d’une autre structure si les deux établissements sont à risques courants ;
– huit mètres d’un bâtiment ou d’une autre structure si l’un au moins des deux établissements est à risques particuliers.
Si, exceptionnellement, dans certains cas particuliers, ces conditions ne peuvent être satisfaites, la commission de sécurité détermine les mesures d’isolement équivalentes.
CTS 57 - Matières et produits dangereux
Les dispositions de l’article CTS 6 s’appliquent.
Nota : Le conseil d’Etat a annulé, par décision n° 339222 du 22 juin 2011, les dispositions annexées à l’arrêté du 18 février 2010. Par conséquent ce sont les dispositions des articles dans leur version précédente qui s’appliquent.
CTS 58 - Installation - résistance aux intempéries et risques divers
Les dispositions de l’article CTS 7 (§ 1 et § 2) s’appliquent.
Un anémomètre est relié à un dispositif qui permet d’informer à tout moment l’exploitant sur la vitesse du vent.
CTS 59 - Stabilité
Avant toute implantation, l’exploitant doit s’assurer auprès du propriétaire du terrain que celui-ci n’abrite pas d’éléments de réseaux divers ou ne masque pas des cavités de nature à provoquer des pertes de stabilité de la structure.
Afin de garantir la stabilité de ces structures, susceptibles de générer au niveau des surfaces d’appui des contraintes supérieures à celles des CTS traditionnels, l’implantation dans une configuration donnée doit être précédée de la détermination du taux de travail du sol par un organisme spécialisé.
Cette vérification doit faire l’objet d’un rapport, dont les conclusions sont tenues à la disposition de la commission de sécurité.
CTS 60 - Ossature - enveloppe - ancrage
Les dispositions de l’article CTS 8 s’appliquent et sont complétées ainsi :
– les câbles participant à la stabilité de la structure doivent être en acier. Ils doivent être bien signalés afin d’éviter tout accident ;
– les dispositifs d’assemblage des portiques et les cosses des câbles, quelle que soit la technique utilisée pour leur sertissage, ne doivent pas perdre leurs caractéristiques mécaniques à des températures inférieures à 400 °C ;
– les dispositifs d’ancrage, de lestage ou toute autre solution équivalente doivent être justifiés par le calcul ou bien testés dans le cadre des vérifications techniques définies à l’article CTS 79.
CTS 61 - Identification
Les dispositions de l’article CTS 9 s’appliquent.
Un marquage indélébile et inamovible permettant d’identifier le fabricant doit être apposé sur tous les éléments de la structure participant à la stabilité.
Section III – Dégagements
CTS 62 - Sorties
Les dispositions de l’article CTS 10, à l’exception de celles du § 1 c, s’appliquent à chacun des niveaux de la structure.
Si l’effectif d’un des niveaux est supérieur à 500 personnes, les deux sorties de 1,80 mètre du niveau considéré sont complétées par une issue complémentaire, d’au moins 1,80 mètre, par fraction de 300 personnes au-dessus des 500 premières.
L’évacuation de l’étage doit pouvoir être assurée sans transit par le niveau bas. Les dégagements intérieurs mettant ces deux niveaux en communication ne peuvent constituer que des dégagements supplémentaires au sens de l’article CO 34.
CTS 62 - Circulations
§ 1. Les dispositions de l’article CTS 11, à l’exception du § 3, s’appliquent à chacun des niveaux dans les conditions suivantes :
– la distance maximale, mesurée suivant l’axe des circulations, pour atteindre une sortie à partir d’un point quelconque du niveau ne doit pas dépasser 30 mètres, quelle que soit l’activité exercée ;
– à chaque niveau, les sorties sont reliées entre elles par des circulations internes d’une largeur de 1,80 mètre. Les escaliers intérieurs, s’ils sont accessibles au public, sont reliés à ces circulations ;
– aucune saillie, aucun dépôt ou obstacle ne doivent se trouver dans les circulations.
§ 2. Tous les escaliers destinés à l’évacuation doivent être judicieusement répartis.
Ils doivent respecter les dispositions des articles CO 55 et CO 56, selon leur nature, et comporter une main courante de chaque côté.
Les escaliers extérieurs doivent être à l’air libre (au sens de l’article CO 54 § 1).
Les marches doivent être antidérapantes. En l’absence de contre-marches, les marches successives doivent se recouvrir de 0,05 mètre.
Section IV – Aménagements
CTS 64 - Mobilier et sièges
§ 1. Les aménagements intérieurs (bars, caisses, estrades, podiums, etc.) doivent être solidement fixés au sol, ou constituer des ensembles difficiles à renverser ou à déplacer ; ils ne doivent pas diminuer la largeur des circulations et des sorties.
Ces aménagements doivent être réalisés en matériaux de catégorie M3.
§ 2. Les chaises et les bancs disposés par rangées doivent comporter 16 places assises au maximum entre deux circulations, l’une des dispositions suivantes devant être respectée :
– chaque siège est fixé au sol ;
– les sièges sont solidarisés par rangée, chaque rangée étant fixée au sol à ses extrémités ;
– les sièges sont solidarisés par rangée, chaque rangée étant reliée de façon rigide aux rangées voisines de manière à former des blocs difficiles à renverser ou à déplacer.
§ 3. Les éléments utilisés éventuellement pour améliorer le confort (fauteuils, coussins, par exemple) doivent être réalisés en matériaux de catégorie M2, ne perçant pas pour les housses, et M4 pour les rembourrages.
§ 4. L’entreposage d’éléments combustibles est interdit à moins d’un mètre des poteaux.
CTS 65 - Décor, espaces scéniques, loges, caravanes
§ 1. Décoration :
– les dispositions de l’article CTS 13 s’appliquent à chacun des niveaux, à l’exception des revêtements de sol qui doivent être M3 à l’étage.
§ 2. Espaces scéniques :
– les espaces scéniques comportant des dessous sont interdits ;
– les dépôts de décors ou d’accessoires combustibles doivent être situés à l’extérieur de l’établissement, à une distance de 5 mètres au moins, ou en être séparés par un écran coupe-feu de degré une heure, ou toute autre solution reconnue équivalente par la commission de sécurité.
Toutefois, ces dispositions ne s’opposent pas à l’édification à proximité de la scène d’un dépôt de service strictement destiné à recevoir des décors, des praticables, des meubles et des accessoires, nécessaires au spectacle en cours dans l’établissement.
Ce dépôt ne doit pas excéder la moitié de la superficie de la scène et doit être vidé lorsque l’établissement n’est pas utilisé avec la scène ;
– si un rideau sépare la zone technique ou de service de la zone accessible au public, il doit être réalisé en matériaux de catégorie M2.
§ 3. Locaux d’exploitation et loges :
– les locaux d’exploitation et les loges doivent être réalisés en matériaux de catégorie M2, ou en matériaux à base de bois de catégorie M3.
Si un matériau M2 est utilisé, il doit être non fusible, à l’exception des toiles ;
– dans le cas ou les locaux d’exploitation et les loges sont implantés au rez-de-chaussée, un vide d’au moins 0,5 mètre doit être maintenu entre la partie haute des cloisons et la sous-face de la structure du plancher séparatif des deux niveaux.
Cependant, en cas d’implantation à proximité d’une trémie d’escalier, une continuité doit être assurée entre l’écran de cantonnement visé à l’article CTS 67 et la paroi située dans son prolongement.
§ 4. Caravanes et autocaravanes :
– les caravanes et autocaravanes ne peuvent pas être installées à l’intérieur de l’établissement.
CTS 66 - Gradins, planchers, escaliers, galeries
§ 1. Les dispositions de l’article CTS 14 s’appliquent.
En aggravation, les gradins et tribunes aménagés à l’étage doivent respecter les dispositions suivantes :
– ils ne doivent pas excéder cinq rangées de gradinage en profondeur et 1 mètre en hauteur, sans prendre en compte la hauteur des sièges ;
– la protection des parties hautes doit être assurée par un garde-corps ;
– ils ne comportent que des places assises ;
– ils doivent être aménagés de manière à limiter la capacité d’accueil du public à 16 personnes entre deux circulations et 8 personnes entre une circulation et un obstacle (garde-corps, paroi, etc.).
L’exploitant ou l’utilisateur de la structure doit attester que leur poids propre, augmenté de la charge d’exploitation, est compatible avec les limites fixées par le fabricant.
§ 2. En complément des dispositions de l’article CTS 14, les dispositions suivantes sont à prendre en compte :
– les éléments constitutifs du plancher haut doivent être réalisés en matériaux M1 par nature ou par traitement ;
– la mise en œuvre partielle du plancher haut est autorisée, si elle fait partie des configurations prévues par le constructeur ;
– les mezzanines qui interviendraient en complément du plancher séparatif des deux niveaux, même si celui-ci est mis partiellement en œuvre, sont interdites ;
– des garde-corps conformes à la norme NF P 01 012 doivent être installés en limite des vides : trémies, terrasses, plancher partiel… ;
– un dispositif destiné à éviter la chute des personnes doit être installé en périmétrie du plancher haut lorsque celui-ci rencontre une paroi donnant sur le vide, si cette paroi n’est pas prévue à cet effet ;
– la structure de l’ensemble des escaliers extérieurs doit être solidaire de celle de la structure du CTS. De plus, les escaliers extérieurs tournants et ceux dont le limon est parallèle à la paroi doivent être protégés, sur toute la hauteur du rez-de-chaussée, par un écran thermique répondant aux dispositions de l’article AM 8, destiné à protéger le public en cas d’évacuation
CTS 67 - Equipements et aménagement spéciaux
§ 1. Installations techniques particulières :
– les dispositions de l’article CTS 25 s’appliquent après avis de la commission de sécurité.
§ 2. Aménagements spéciaux :
– les aménagements spéciaux sont interdits au rez-de-chaussée des structures. A l’étage, ils doivent respecter les dispositions de l’article CTS 45.
§ 3. Points d’accrochage :
– les points d’accrochage sur la structure doivent être précisés et leur limite d’emploi définie.
§ 4. L’exploitant ou l’utilisateur de la structure doit attester que les charges liées aux aménagements et installations sont compatibles avec les limites fixées par le fabricant.
Section V – Désenfumage
CTS 68 - Domaine d'application
L’évacuation des fumées en cas d’incendie est obtenue par la mise en œuvre des dispositions suivantes :
§ 1. Au rez-de-chaussée :
– le rez-de-chaussé de la structure doit comporter des ouvertures latérales totalisant une surface géométrique égale au 1/100 de la superficie au sol de ce niveau et disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du volume.
Chaque dispositif d’ouverture doit être aisément manœuvrable de l’intérieur comme de l’extérieur de la structure.
Les ouvertures servant au désenfumage doivent être matérialisées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par un rond rouge contrastant avec le fond de la paroi d’un diamètre minimum de 15 centimètres.
La partie basse de chaque ouverture doit se trouver à 1,80 m au moins au-dessus du plancher, la partie haute devant se situer dans le volume de cantonnement déterminé ci-après.
Les sorties des structures peuvent participer au désenfumage à condition que la surface libre prise en compte pour l’évacuation des fumées soit comptabilisée à partir de 1,80 mètre au-dessus du plancher et sous réserve du respect de la mesure précédente ;
– des écrans de cantonnement en matériaux classés M1, non fusibles, de 0,50 mètre de haut au minimum, doivent être installés en sous-face des trémies des escaliers intérieurs et des vides résultant d’un montage partiel du plancher haut ;
– les éléments de plancher doivent être jointifs et non ajourés de manière à limiter le passage des fumées et des gaz chauds au niveau supérieur.
Un dispositif continu, rigide ou souple, visant à limiter le passage des fumées et des gaz chauds au niveau supérieur doit assurer la jonction entre le plancher et la ceinture de la structure. Cette disposition ne s’applique pas au niveau du vide créé lors d’un montage partiel du plancher, lorsque cette configuration est prévue par le constructeur. Ce dispositif doit être réalisé en matériaux classés M1 non fusibles.
L’exploitant doit désigner le personnel suffisant pour assurer, pendant la présence du public, la mise en œuvre des dispositifs concourant au désenfumage.
§ 2. À l’étage :
– les aménagements particuliers ne doivent pas empêcher les fumées de rejoindre la partie haute de l’établissement.
Section VI – Installations de chauffage ou de cuisson
CTS 69 - Éclairage de sécurité
§ 1. Chauffage :
– les dispositions de l’article CTS 15 § 1, s’appliquent.
§ 2. Cuisson ou remise en température :
– les appareils de cuisson ou de remise en température sont interdits à l’intérieur des structures. Ils doivent obligatoirement être installés à l’extérieur de l’établissement, à une distance d’au moins 4 mètres de la paroi. Ils peuvent être abrités sous une tente. Si cette tente répond aux dispositions des articles CTS 7 § 1, et CTS 8 § 2 et § 3, elle peut être accolée à la structure ;
– (Arrêté du 10 octobre 2005)« Les véhicules ou conteneurs spécialisés, destinés à la cuisson ou à la remise en température des aliments dans les établissements conçus pour la restauration sont autorisés à l’intérieur dans les conditions déterminées à l’article GC 18.
– Les véhicules ou conteneurs spécialisés, destinés à la cuisson ou à la remise en température existants à la date de modification du présent article doivent être installés à l’extérieur de l’établissement, à une distance d’au moins 5 mètres de la paroi. »
§ 3. Stockage d’hydrocarbures :
– les dispositions de l’article CTS 15 § 5, et CTS 46 s’appliquent.
Section VIII – Éclairage
CTS 71 - Disposition générales
Les dispositions des articles CTS 21 à 24 et CTS 31 bis s’appliquent.
En aggravation, l’éclairage de sécurité d’ambiance doit être basé sur un flux lumineux de cinq lumens par mètre carré calculé en fonction de la surface totale accessible au public.
Un éclairage de sécurité d’évacuation doit de plus être installé dans tous les escaliers.
Section IX – Moyens de secours
CTS 72 - Disposition générales
Les dispositions des articles CTS 21 à 24 et CTS 31 bis s’appliquent.
En aggravation, l’éclairage de sécurité d’ambiance doit être basé sur un flux lumineux de cinq lumens par mètre carré calculé en fonction de la surface totale accessible au public.
Un éclairage de sécurité d’évacuation doit de plus être installé dans tous les escaliers.
CTS 73 - Services de sécurité incendie
§ 1. La composition du service de sécurité incendie assurant la surveillance des établissements est fixée comme suit :
a) Établissements recevant au plus 500 personnes :
– par des personnes instruites en sécurité incendie et fournies par l’organisateur ou, à défaut, par 1 ou 2 agents de sécurité incendie fournis par l’organisateur ;
b) De 501 à 2 500 personnes :
– par 2 agents de sécurité incendie au minimum fournis par l’organisateur ;
c) Établissements recevant plus de 2 500 personnes, avec ou sans espace scénique :
– par 3 agents de sécurité incendie au minimum, dont un chef d’équipe, fournis par l’organisateur ;
– le nombre d’agents de sécurité incendie doit être majoré d’une unité par fraction de 2 500 personnes à partir du seuil de 5 000 personnes.
§ 2. Les missions du service de sécurité incendie sont celles définies à l’article MS 46 § 1, à l’exception de la tenue à jour du registre de sécurité.
La qualification des agents de sécurité incendie qui le composent est fixée à l’article MS 48.
§ 3. La surveillance peut être assurée par des sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie, conformément aux dispositions de l’article MS 49, après avis de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité.
CTS 74 - Alarme
§ 1. La composition du service de sécurité incendie assurant la surveillance des établissements est fixée comme suit :
a) Établissements recevant au plus 500 personnes :
– par des personnes instruites en sécurité incendie et fournies par l’organisateur ou, à défaut, par 1 ou 2 agents de sécurité incendie fournis par l’organisateur ;
b) De 501 à 2 500 personnes :
– par 2 agents de sécurité incendie au minimum fournis par l’organisateur ;
c) Établissements recevant plus de 2 500 personnes, avec ou sans espace scénique :
– par 3 agents de sécurité incendie au minimum, dont un chef d’équipe, fournis par l’organisateur ;
– le nombre d’agents de sécurité incendie doit être majoré d’une unité par fraction de 2 500 personnes à partir du seuil de 5 000 personnes.
§ 2. Les missions du service de sécurité incendie sont celles définies à l’article MS 46 § 1, à l’exception de la tenue à jour du registre de sécurité.
La qualification des agents de sécurité incendie qui le composent est fixée à l’article MS 48.
§ 3. La surveillance peut être assurée par des sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie, conformément aux dispositions de l’article MS 49, après avis de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité.
Section IX – Exploitation
CTS 76 - Ouverture au public et visites des commissions de sécurité
§ 1. L’ouverture au public d’une structure à étage est soumise à autorisation du maire après consultation de la commission de sécurité compétente.
L’exploitant ou l’utilisateur doit soumettre au maire, un mois au moins avant la date projetée d’ouverture au public, un dossier comprenant :
– l’extrait du registre de sécurité de l’établissement ;
– les modalités de l’implantation projetée, la configuration retenue, la nature de l’exploitation, les aménagements prévus et toute autre information relative à l’exploitation envisagée ;
– une notice récapitulant les dispositions prises pour satisfaire aux mesures prévues par le règlement ;
– les attestations prévues aux articles CTS 66 et CTS 67.
§ 2. La visite de la commission de sécurité, avant chaque ouverture au public d’une structure à étage, concerne notamment :
– l’implantation, les aménagements ;
– les conditions d’évacuation ;
– le service de sécurité incendie ;
– le contrôle des documents prévus à l’article CTS 80.
En complément de la visite préalable à l’ouverture, les établissements à implantation prolongée doivent être visités tous les deux ans par la commission de sécurité.
CTS 79 - Vérification de l'assemblage
L’assemblage de l’établissement et son liaisonnement au sol doivent être vérifiés à chaque montage par un bureau de vérification habilité par le ministère de l’intérieur. Ce bureau s’assure notamment que les conclusions du rapport de sol prévu à l’article CTS 59 sont compatibles avec les contraintes de charge de l’établissement et que le montage de la structure a bien été réalisé conformément à la notice de montage du fabricant.
L’assemblage de l’établissement, dans sa configuration maximale, l’état apparent des toiles et des gradins doivent être vérifiés une fois tous les deux ans par un bureau de vérification habilité par le ministère de l’intérieur.
Ces vérifications peuvent être réalisées à l’occasion d’une visite préalable à l’ouverture en cas de montage en configuration maximale.
En complément de ces dispositions, la stabilité et le liaisonnement au sol des structures à étage à implantation prolongée doivent être vérifiés tous les six mois par un organisme habilité par le ministère de l’intérieur.
CTS 80 - Rapports de vérification et attestation
Les dispositions de l’article CTS 36 s’appliquent.
Les rapports et attestations rédigés dans le cadre des articles CTS 55, CTS 59, CTS 66, CTS 67, CTS 78 et CTS 79 sont tenus à la disposition de la commission de sécurité (modèles d’attestation en annexes IV et V).
CTS 81 - Inspection
Les dispositions de l’article CTS 52 s’appliquent.
Nota : Le conseil d’Etat a annulé, par décision n° 339222 du 22 juin 2011, les dispositions annexées à l’arrêté du 18 février 2010. Par conséquent ce sont les dispositions des articles dans leur version précédente qui s’appliquent.